Cette année, l’un des anciens piliers de la Grande Triple Alliance Internationale de l’Est réalise une sorte de synthèse entre ses premiers efforts pour délivrer un opus éclectique : des expérimentations électriques, un côté psych-folk lofi nous rappelant son premier album, le surréalisme latent des textes de la Passagère et un côté plus « acoustique » sur certains morceaux. L’anglais et le français se mélangent harmonieusement comme sur l’excellente chanson éponyme Prazepam Street, titre poisseux mélangeant la Fat White Family, le Iggy Pop de The Idiot mais aussi un peu de the Feeling of Love ? On ajoute à cela un titre en référence à un antidépresseur, une typo de malade et une pochette à la croisée entre Ariel Pink et Trash Humpers : le résultat ne peut être qu’un délice.
En résumé, nos habitudes ne sont pas bousculées, Marietta nous offre comme à l’accoutumée un très beau moment de musique.