« Grands Boulevards » de La Veine

Fan de rock en français (et pas juste de rock français), de chansons à textes (l’inverse existe aussi apparemment), de chemises bien repassées, de refrains accrocheurs suivis de dissonances bien radiohead-esques ? Je crois que je t’ai trouvé l’EP avec lequel tu pourras fumer une dernière cigarette à ton balcon d’un air penseur, avant d’aller boire un verre de vin à ton café préféré métro Grands Boulevards un jour de grisaille. C’est bon je crois que j’ai réussi à te peindre un tableau à peu près convaincant, en plaçant au passage deux mauvais jeux de mots. Le compte est bon. Enfin bref, j’aurai l’occasion de vous parler de tout ça plus tard, rentrons dans le vif du sujet.

Dans l’oeil du cyclone avec Iris

Au début du mois de juillet sortait le premier EP du groupe essonien Iris, soit ving-cinq minutes de rock teinté de grunge regroupé en cinq morceaux efficaces que le quatuor gardait dans sa manche depuis un bon moment. En effet, pour avoir pris un certain nombre de fois ma bonne claque en live devant la puissance et la spontanéité du groupe, cet EP s’apparente pour moi à une photographie tout à fait réussie de tout ce qui a fait progresser le groupe jusqu’à aujourd’hui. Par là, j’entends une composition efficace, quelques touches noisy, des refrains prenants et des mélodies efficaces, une touche moderne dans un alliage de rock 90’s, du chants à deux voix qui se croisent et se complètent, et surtout un exutoire punk post-adolescent et nerveux. Enfin bref, j’aurai l’occasion de vous parler de tout ça plus tard, rentrons dans le vif du sujet.

Dans la transe avec Gwacha

La première chose qui frappe chez Gwacha, c’est l’univers dans lequel le groupe nous plonge d’entrée de jeu : ce qu’on s’apprête à écouter n’est pas une simple suite de morceaux, mais un enregistrement d’une cérémonie ancestrale du peuple Gwachi, retranscrite dans sa langue originelle avec des instruments contemporains.