Dans l’oeil du cyclone avec Iris


Review d’EP – « Microcosm » d’Iris

Clip Smile, extrait de l’EP « Microcosm » d’Iris

Au début du mois de juillet sortait le premier EP du groupe essonien Iris, soit ving-cinq minutes de rock teinté de grunge regroupé en cinq morceaux efficaces que le quatuor gardait dans sa manche depuis un bon moment. En effet, pour avoir pris un certain nombre de fois ma bonne claque en live devant la puissance et la spontanéité du groupe, cet EP s’apparente pour moi à une photographie tout à fait réussie de tout ce qui a fait progresser le groupe jusqu’à aujourd’hui. Par là, j’entends une composition efficace, quelques touches noisy, des refrains prenants et des mélodies efficaces, une touche moderne dans un alliage de rock 90’s, du chants à deux voix qui se croisent et se complètent, et surtout un exutoire punk post-adolescent et nerveux.

Enfin bref, j’aurai l’occasion de vous parler de tout ça plus tard, rentrons dans le vif du sujet.

Découverte de de Iris

Morceaux choisis :

Smile: Aussi bonne ouverture d’EP que de concert, Smile alterne des couplets en tension constante et des refrains plus ouverts avant de se finir dans une pluie de riffs et de mises en place bien salissantes. https://youtu.be/T7nO8Wzyuis

Gonna Rain: Premier single de l’EP (https://youtu.be/gThQAG9fqbw), Gonna Rain incarne aussi très bien la versatilité du groupe, qui peut se faire aussi planant qu’agressif en l’espace de quelques mesures.

Lose: Un de mes morceaux favoris, petite bulle d’air folk-rock aux arrangements plus qu’intéressants, avec une mélodie qui rentre encore une fois bien vite dans le crâne.

Circles: Morceau extrait de la première démo du groupe et retravaillé pour l’occasion, Circles incarne bien le côté grungy, certains diront nirvanesque, et «droit devant» d’Iris.

Passing Away: Composition fleuve qui clôt cet EP, Passing Away semble traiter sur une teinte un peu plus sombre du rapport à la séparation, à l’angoisse du départ voire à la mort. Achevé dans un déluge noisy (que je vous conseille d’aller voir en live d’ailleurs, m’enfin vous faites ce que vous voulez!), Passing Away est un beau point (de suspension) pour cette sortie.

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En résumé, «Microcosm» est un beau départ pour ce jeune groupe dont l’authenticité devient rapidement addictive, et qui mérite qu’on les suive de près. Bien qu’étant encore un peu rattachés à des premières influences très 90’s entre rock anglais, rock alternatif et grunge, on sent assez distinctement chez Iris une envie d’aller explorer d’autres champs musicaux et de se les accaparer,  toujours avec la facilité et la coolitude qu’on leur (re)connaît. Hâte de voir la suite.

Morceau favori: Lose

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