En résumé, ça fait longtemps que je ne m’étais pas pris une telle baffe d’un jeune artiste, avec autant de qualités. Le soucis du détail sur tous les aspects fait que cet album a tout pour réaliser, si ce n’est un succès commercial, au moins un succès d’estime bien mérité. Khali a une facilité à s’ouvrir sur des émotions et des sujets personnels qui ne l’empêche pas, dans le même temps, de laisser de la place à des flows et des mélodies efficaces et recherchées tout au long de l’album.
Le travail des beatmakers est à saluer également, chaque morceau arrivant à être à la fois musicalement très riche et assez épuré pour mettre en valeur la voix bien particulière de Khali. Que dire de plus ? Ah oui : on a droit à une magnifique pochette de l’artiste américain Antonio J. Ainscough, comme quoi on peut faire autre chose qu’une photo pour une pochette d’album de rap.
Morceau préféré : Tous ? (Bon allez LA TOILE mais c’est bien parce qu’il faut choisir)