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Mute me hard.
Printemps de Bourges en été : début des festivités
Récap événement – Le Printemps de Bourges 2021
Lala&ce lors de son passage à l’auditorium, le 26 juillet 2021 au Printemps de Bourges.
Nouvelle année blanche pour la plupart des gros noms de festivals… mais ce n’est pas l’avis du Printemps ! Initialement prévue en Avril, cette édition s’est déroulée du 23 au 27 Juin. Retour sur notre passage à cet évènement bien particulier.
Une édition « différente » mais non sans émotions fortes
Bien sûr, la situation sanitaire a impacté la mise en place du festival :
Concerts assis (enfin presque), jauge limitée à 1000 spectateurs par concert, pass sanitaire, réduction de la durée des concerts et du nombre d’artistes programmés
Cependant, c’est avec plaisir que nous applaudissons l’effort de maintenir le show, malgré les conditions difficiles ! Quelle joie de retrouver enfin cette ambiance de festival qui nous avait tant manqué.
Un avant-goût agréable d’une reprise tant attendue du monde du spectacle, seulement quelques jours avant l’assouplissement des règles de rassemblement. Une introduction, on l’espère, à une nouvelle saison de gros évènements !
Grands et petits artistes dans la même cour : une programmation hétéroclite
Comme il est d’usage au Printemps de Bourges, grands et petits artistes se rencontrent, sur une affiche haute en couleur (electro, pop, rock, rap…), tous réunis par un point commun : le plaisir de remonter sur scène.
En effet, ce n’était pas moins de 8 lieux où découvrir des performances Live, répartis dans le centre- ville de Bourges : Pomme, Ben Mazué, Phillippe Katerine, PLK, Tryo, Feu! Chatterton… Et bien d’autre encore. Tout le monde y trouve son compte tant il y a à boire et à manger : de la poésie au show, de l’émotion à la dance. Les plus sages ont privilégié assis, les plus fougueux ont su faire lever les foules (mention à PLK, où le COVID n’était qu’un lointain souvenir pendant 2 heures).
Cependant, malgré les têtes d’affiches, les plus belles découvertes du moment se font aux Inouïs.
Les Inouïs, tremplin dénicheur des talents de demain
Tremplin immanquable pour les artistes émergents, les Inouïs du Printemps de Bourges regroupent 33 jeunes artistes répartis sur toute la semaine. C’est l’occasion de gagner un Prix flatteur, mais surtout de se produire face à un panel non négligeable de professionnels de la musique avides de découvertes.
Et sans rien vous cacher, nous nous sommes pris de sacrées claques. Pour ne citer qu’eux : Le show touchant de Nikola, nous scandant ses poèmes sincères. La fusion de musiques traditionnelles congolaise et Punk Rock endiablée de Lova Lova chantant avec humour en lingala, kikongo, tshiluba et français. Le rémois Chester Remington, nous dans les méandres de son Stoner Rock Psyché. Et les deux filles de Ottis Cœur, dégageant une pure énergie de leur Garage Rock justement sorti de leur garage.
De cette grosse trentaine de prestations, le jury et public votant à fait son choix :
Encore une fois, chapeau bas à cette organisation du Printemps de Bourges, maintenant le cap et ouvrant la voie d’une série de festivals irréductibles, conservant leur programmation cet été. Bourges, en lice pour le titre de Capitale Européenne de la Culture en 2028, a fait l’effort de proposer une semaine de réjouissance et c’est une réussite.
Hâte de retrouver une nouvelle édition, à grande échelle cette fois-ci peut-être, en 2022 !
La rédaction de Mute, c’est souvent un mélange d’opinions et d’amour pour l’art, pour faire ressortir uniquement le meilleur et faire taire le reste.
