Alors oui, dit comme ça, on peut prendre peur, mais l’EP dont je vais vous parler est en réalité bien plus doux que le laisse présager son titre. Il s’agit de « Metafisica » de Princesse Gilbert, paru en février 2020. Ce projet de 8 titres, écrit, composé, interprété et mixé par notre Princesse « dans sa chambre » comme spécifié dans les crédits, est un petit bijoux de « bedroom pop » comme on dit pour qualifier ces jeunes qui créent des projets dans 10m2 avec une carte son, un micro, trois cafés et très peu d’heures de sommeil.
Princesse Gilbert, aka Valentin Calori, s’était déjà illustré par ses méfaits à la basse et au chant dans le groupe de « punk fragile » edgar déception (sélectionné au prix Ricard Live 2020), groupe que j’ai déjà eu l’occasion de voir plusieurs fois à Paris. Mais aujourd’hui exit les cymbales matraquées et la disto, « Metafisica » est un projet solo tournant principalement autour de la guitare folk, à laquelle s’ajoutent quelques synthés, des batteries électroniques et la voix de Princesse se posant par-dessus avec légèreté.