L’édition 2022 du Hellfest a été un événement exceptionnel, après deux ans d’absence à cause de l'oubliée Covid. Le festival a duré 10 jours, du 17 au 26 juin, proposant 7 jours de concerts et 3 jours de repos.
Une édition dantesque !
Au vu de son nom, on pourrait s’attendre à un groupe de noise-rock bien énervé, mais que nenni: Chahu est un jeune artiste qui mêle folk songs au ukulélé et doux arrangements électroniques à base de synthés et de batteries programmées, le tout porté par une belle voix grave et des textes un peu tristes (mais pas que).
Il y a parfois dans la discographie d’un groupe plusieurs morceaux qui s’associent d’une étrange manière, comme s’ils étaient liés par un même fil malgré leurs différences. Avec leur double single paru ce 16 mai, Cheshire a eu le flair d’associer deux morceaux en apparence totalement opposés, mais qui se lient remarquablement bien, par un jeu de détails musicaux et textuels accompagnés de deux clips jumeaux.
Fan de rock en français (et pas juste de rock français), de chansons à textes (l’inverse existe aussi apparemment), de chemises bien repassées, de refrains accrocheurs suivis de dissonances bien radiohead-esques ? Je crois que je t’ai trouvé l’EP avec lequel tu pourras fumer une dernière cigarette à ton balcon d’un air penseur, avant d’aller boire un verre de vin à ton café préféré métro Grands Boulevards un jour de grisaille. C’est bon je crois que j’ai réussi à te peindre un tableau à peu près convaincant, en plaçant au passage deux mauvais jeux de mots. Le compte est bon. Enfin bref, j’aurai l’occasion de vous parler de tout ça plus tard, rentrons dans le vif du sujet.
Au début du mois de juillet sortait le premier EP du groupe essonien Iris, soit ving-cinq minutes de rock teinté de grunge regroupé en cinq morceaux efficaces que le quatuor gardait dans sa manche depuis un bon moment. En effet, pour avoir pris un certain nombre de fois ma bonne claque en live devant la puissance et la spontanéité du groupe, cet EP s’apparente pour moi à une photographie tout à fait réussie de tout ce qui a fait progresser le groupe jusqu’à aujourd’hui. Par là, j’entends une composition efficace, quelques touches noisy, des refrains prenants et des mélodies efficaces, une touche moderne dans un alliage de rock 90’s, du chants à deux voix qui se croisent et se complètent, et surtout un exutoire punk post-adolescent et nerveux.
Enfin bref, j’aurai l’occasion de vous parler de tout ça plus tard, rentrons dans le vif du sujet.
Après deux années de calme plat, la petite ville de Clisson s’apprête à accueillir une version survitaminée du plus grand festival de Metal français.
La première chose qui frappe chez Gwacha, c’est l’univers dans lequel le groupe nous plonge d’entrée de jeu : ce qu’on s’apprête à écouter n’est pas une simple suite de morceaux, mais un enregistrement d’une cérémonie ancestrale du peuple Gwachi, retranscrite dans sa langue originelle avec des instruments contemporains.
Après un début d’année 2021 marqué par plusieurs belles sorties dans le paysage rap, autant en mainstream qu’en underground, cette fin du mois de mai a été marquée par un album qui ne m’a pas laissé le choix que d’écrire un article tant il m’a touché du premier coup.
Après un précédent EP remarqué qu’il avait inauguré lors d’un live au Rack’Am, le Tip revient avec un quatre titres plein d’âme, qui met un peu de côté les sonorités électroniques et rétro de l’opus précédent.
La nouvelle scène british a-t-elle pour capitale Angoulême ? En tout cas, c’est l’impression que nous donne PURSS sur leur nouvel EP Rythm+Ethics qui séduira certainement tous les fans de Shame, IDLES ou encore The Murder Capital. Avec ce genre d’influences, il n’est pas étonnant de retrouver une lourde énergie garage mélangée à la finesse du cold wave et du post punk.